Projet d’investissement : les étapes

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Certes, investir ne vous permet pas de gagner de l’argent rapidement, mais un tel projet offre un rendement élevé et régulier sur le long terme. L’idéal serait donc d’investir le plus tôt possible pour mieux anticiper les risques. Si vous investissez suffisamment longtemps, l’effet des bonnes années doit en effet pouvoir neutraliser l’effet négatif des années moins concluantes. Alors, si vous êtes prêt à vous lancer, voici les principales étapes d’un projet d’investissement.

Faites appel à des professionnels pour un accompagnement sur mesure

Un projet d’investissement requiert d’instaurer la communication entre les associés et partenaires pour les besoins d’une planification stratégique. Il convient de comparer en amont les performances des différents types de placements : SPCI, assurance vie, loi Pinel. À ce propos, vous trouverez les conseils, les comparatifs et l’accompagnement adaptés sur le site de GoToInvest qui dispose notamment d’un simulateur de défiscalisation.

Il vous suffit de remplir quelques informations pour obtenir une première estimation des avantages fiscaux et de l’économie d’impôts dont vous pourriez bénéficier. Les experts vous proposent aussi des simulations de vos projets d’investissement (placements, achat immobilier…), vous permettant ainsi de comparer les différentes pistes afin de privilégier les meilleures.

La phase de planification

Le déroulement de la phase de planification dépend du type d’investissement. Il convient alors de se poser les bonnes questions : quelles sont les priorités stratégiques de votre entreprise ? Les concepts d’investissement sont-ils conformes à la stratégie ? Le projet d’investissement est-il cohérent d’un point de vue stratégique ? Le projet d’investissement est-il économique ?

L’évaluation des coûts

La planification d’un projet d’investissement tient compte de la continuité de la stratégie d’entreprise, de l’évaluation des facteurs non quantifiables, de l’analyse de rentabilité, des coûts d’opportunité. Forcément, le temps est un facteur indissociable à un projet d’investissement. Les estimations des besoins en équipements, en actifs immobilisés ou en actifs circulants doivent être prises en compte durant la phase de planification. À ceux-là s’ajoutent les coûts de création, les coûts de consultation/d’inscription/d’autorisation/d’immatriculation au registre du commerce. Il faudra éventuellement prévoir des coûts de formation complémentaire et continue, les dépenses liées au lancement sur un marché ou les coûts de création.

Évaluation de l’investissement

Pour tout projet d’investissement, l’évaluation des avantages économiques doit être réalisée en amont. Cette étape se révèle tout aussi essentielle pour les décisions d’approvisionnement et le contrôle de l’investissement. Il convient donc de distinguer les méthodes de calcul d’investissement statiques des méthodes de calcul d’investissement dynamiques. Les premières sont basées sur les coûts et sur les produits moyens sur une période donnée. Il s’agit surtout d’évaluer la rentabilité, les amortissements ainsi que les coûts d’intérêts.

Les méthodes dynamiques, quant à elles, traitent des versements et des dépenses engendrées par un investissement. Aussi, les paiements doivent être actualisés dès le début du projet ou à la fin du projet. Sinon, vous pouvez effectuer les calculs à un moment quelconque en tenant compte de la valeur annuelle. Concrètement, les méthodes de calcul dynamiques se basent sur les flux de trésorerie, le calcul des intérêts et le temps.

La préparation du dossier de financement

Un projet d’investissement requiert un budget plus ou moins conséquent, d’où la nécessité de faire appel à des partenaires financiers (associés, banques, salariés…). Par conséquent, le dossier de financement doit être préparé avec un maximum de réalisme dans le but de convaincre vos partenaires. Il vous faudra y détailler votre projet d’investissement, le bilan de l’entreprise, mais aussi son endettement. Les partenaires financiers s’intéresseront également aux perspectives du secteur d’activité et à la capacité d’autofinancement de votre entreprise.

En tant qu’apporteur de projet, il vous revient de leur présenter le retour sur investissement, le coût du projet et les solutions de financement qui sont les plus adaptées. Vous pouvez notamment opter pour un autofinancement, pour un prêt bancaire, pour un crédit-bail ou pour une augmentation de capital. Quelle que soit la solution de financement privilégiée, veillez à équilibrer les coûts et les recettes dans le temps, afin de mieux évaluer la rentabilité de votre projet.

Projet d’investissement locatif : quels sont les dispositifs de défiscalisation ?

Si vous décidez d’investir dans l’immobilier locatif, sachez que plusieurs dispositifs de défiscalisation vous permettront de réaliser votre projet dans les meilleures conditions. Comptez ainsi sur les dispositifs comme la loi Pinel, Censi-Bouvard ou la loi Girardin. Par ailleurs, pensez à vous renseigner sur la TVA à taux réduit qui est généralement accordée dans le cadre d’un projet d’achat immobilier.

La loi Pinel

La loi Pinel ouvre la voie sur une réduction d’impôts de près de 21% du montant total de l’acquisition, sous réserve d’acquérir un logement neuf situé dans une zone éligible à la loi Pinel. De plus, le bien doit être proposé à la location dans au moins 6 ans.

Censi-Bouvard

Ce dispositif concerne surtout l’acquisition d’une résidence service type étudiante, tourisme ou senior. Il permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 11%, d’une récupération de la TVA en fonction du montant de l’investissement. Par contre, le logement acquis devra être loué durant 9 ans.

La loi Malraux

Cette loi porte sur les immeubles localisés dans des secteurs sauvegardés. L’acquéreur devra donc réaliser des travaux de rénovation avant de proposer les logements en location durant 9 ans au minimum. Ce dispositif permet de bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 30% en fonction du montant des travaux.

La mise en œuvre de l’investissement

C’est l’étape cruciale du processus d’investissement puisque le projet se matérialise enfin par l’acquisition de l’objet d’investissement. Cela implique la commande, la livraison, la mise en service… Quel que soit le type d’investissement choisi, sa mise en œuvre s’avère essentielle au niveau de la pratique et du temps. La mise en œuvre du projet implique surtout un contrôle comptable en vue d’assurer le respect du budget alloué. S’en suivent les contrôles des délais de livraison et des paiements, des performances et des coûts.

La phase de contrôle

Tout projet d’investissement ne peut être effectif sans la phase de contrôle. Cette étape qui suit la mise en œuvre implique la réalisation de quelques tâches, dont les calculs d’investissement ultérieurs. À cela s’ajoute le contrôle de l’engagement de capital ainsi que de l’actif orienté via le bilan. Et bien évidemment, cette phase inclut le contrôle du budget.

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